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Education

Soutien éducatif et psychologique pour enfants déracinés

Guatémala

Lieu : région d’Ixil, les 2 centres de Las Violetas et Salquil Grande, dans le département du Quiché

Contexte : Les habitants du Guatemala se répartissent en 65 % d’indiens Mayas très pauvres qui vivent sur les hauts plateaux et 35 % de descendants d’espagnols et de métis plus riches vivant plutôt dans les villes.
Le Guatemala peine à effacer les marques de 40 ans de conflit armé interne qui ont entraîné le déplacement de 1 million de personnes. Au-delà d’un système économique qui reste excluant, et d’une éducation de mauvaise qualité, surtout pour les plus pauvres, la discrimination vis à vis des indiens mayas demeure une caractéristique profondément ancrée dans les faits et les mentalités.
Dans le département du Quiché, la population à 90 % Maya-Ixil a été déplacée suite à la destruction de ses villages ; Enfants Réfugiés du Monde vise à apporter les moyens matériels et techniques pour offrir aux enfants des communautés indiennes de Las Violetas et Salquil Grande des activités enrichissantes et valorisantes en appui à leur développement individuel et collectif.

Objectif : favoriser le bien-être psychosocial et l’épanouissement socioculturel d’enfants et d’adolescents déracinés, par la réhabilitation et l’aménagement de 2 centres d’animation : près de 1000 enfants de 7 à 14 ans, 250 adolescents, 8 animateurs sont concernés par ce projet.

Nature de l’investissement : réhabilitation, formation, achat de matériel, personnel de coordination et de formation.

Association : Enfants Réfugiés du Monde (ERM)

Coût total : 120 000 €

Financement accordé : 15 000 € pour 2 centres

Bilan au 31/03/2006  :

Les centres d’animation de Salquil Grande et de Las Violetas sont des lieux de vie et d’enfance privilégiés, situés au centre des villages.

Le matin, ce sont les enfants des écoles primaires et maternelles voisines qui viennent par groupe avec leurs instituteurs pour réaliser des activités artistiques et manuelles prévues au programme scolaire, mais pour lesquelles ils ne disposent d’aucun matériel à l’école.

L’après-midi, après l’école, ils peuvent revenir jouer librement dans le « coin » qu’ils préfèrent : musique, tissage, menuiserie, jeux de constructions, bibliothèque, peinture…….

Par mois, l’action des centres permet, aux 390 filles et 555 garçons ixils qui assistent de façon régulière aux activités des centres, d’apprendre dans le respect de leur langue et de leur culture à jouer et à s’exprimer.

L’aide de CDC Développement solidaire permet de renouveler le matériel et les équipements et d’assurer la formation continue et le suivi pédagogique des animateurs.

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