Solidarité Afrique Sahélienne
Aide alimentaire
Niger
Contexte : L’expérience de CODEGAZ au Niger a débuté en 2001 avec un premier projet « spiruline »* dans la région d’Agadez (région où intervient l’ONG Les enfants de l’Aïr avec lesquels l’association a eu des échanges de prestations - transport stockage notamment en 2003). La malnutrition au Niger, comme dans d’autres pays de l’Afrique sahélienne où CODEGAZ a des réalisations (Mali, Sénégal, Burkina Faso, mais aussi Togo, Bénin et Gabon) est une préoccupation de l’association qui remonte avant la crise actuelle de 2005. Un projet spiruline a été conduit depuis 2004 à Balleyara (100 Kms au nord de Niamey), la première tranche de ce projet est réalisée et la mise en culture des installations va débuter dans un mois.
Objectif : Faire bénéficier de l’aide alimentaire d’urgence à des structures villageoises dans les régions qui sont touchées par la crise alimentaire mais qui ne sont pas couvertes par les grandes ONG traditionnelles. A ce projet sont associés l’hôpital de Niamey, le dispensaire et la communauté de Balleyara a qui des aides ont été apportées depuis deux ans par l’intermédiaire d’un des membres de CODEGAZ issu de cette communauté et ayant une expérience avérée des projets de développement.
Nature de l’investissement : Achat (nourriture, aliment énergique Plumpy’nut, complément alimentaire spiruline*) et acheminement
Association : CODEGAZ
CODEGAZ est une association créée par des collaborateurs de Gaz de France et qui reçoit le soutien de cette entreprise. Les chargés de mission sont le plus souvent d’anciens collaborateurs qui se déplacent bénévolement.
Coût total : 23 150 €
Financement accordé : 18 400 €
* CODEGAZ a une expérience intéressante de la mise en culture de cette algue hautement nutritive fabriquée dans 2 centres de production au Burkina Faso et à Madagascar construits par CODEGAZ en 2001 et 2003
({}1) Collecte tsunami
Constatant qu’une somme importante était encore disponible à la fin de l’été 2005 sur les fonds réunis au profit des sinistrés du tsunami et compte tenu de la grave crise alimentaire qui s’était développée en Afrique sahélienne, une partie des fonds a été redéployée, avec l’accord des donateurs, au profit de projets dans cette partie du monde en développement.